Le cru 2024 a mobilisé, me semble-t’il, moins de visiteurs professionnels sur le jeudi et le vendredi que les années précédentes : les escaliers et les allées n’étaient pas bondés, les repas à la cafétéria nécessitaient moins d’attente et les halls vides à quelques moments. Sans doute que le pont n’est pas étranger à cette fréquentation moins élevée.
Cette année, comme toujours, quelques bizarreries et quelques réussites.
La pièce la plus convaincante a été celle qui regroupait Marten, Jorma et Halcro. Le traitement acoustique était parfait jusqu’au faux-plafond suspendu sous la ventilation. Les blocs mono Halcro Eclipse étaient remarquables et la nouvelle paire d’enceinte Marten Coltrane Quintet à son aise dans ce volume pourtant contraint pour exprimer sa précision, sa dynamique et des graves parfaitement contrôlés malgré les difficultés d’un environnement tel que celui-ci. Bravo à Lance HEWITT et Mike KIRKHAM de chez Halcro. Bravo également aux deux frères OLOFSON, Leïf et Jörgen, de chez Marten (et Jorma).
Chez Mola-Mola, la présentation des blocs mono de nouvelle génération “Ossetra” qui ont remplacé les Kaluga était également intéressante. Les enceintes Vivid Audio Moya présentées pour la première fois en Europe étaient elle bien trop imposantes physiquement et musicalement pour une petite sale plantée au milieu d’un gigantesque hall. Sans nul doute qu’elles trouveront plus facilement leur place dans un salon d’un millionnaire audiophile. Les Vivid Audio Giya G1 Spirit dans la salle Audionet s’en sortaient nettement mieux avec de l’air autour d’elles et une pression acoustique bien plus subtile.
Les Estelon X Diamond Signature Edition étaient très bien mises en valeur dans une salle tamisée avec de beaux éclairages. Sans doute que d’autres électroniques auraient été intéressantes pour apporter un mariage plus qualitatif encore. Les blocs Halcro Eclipse Mono auraient vraisemblablement sublimé cette paire d’enceintes limitée à 20 exemplaires dans le monde.
Vous trouverez dans la galerie ci-dessous des salles dans lesquelles les systèmes faisaient de leur mieux pour tenter de s’exprimer dans les salles inadaptées du lieu. Je remarque tout de même une surenchère et une débauche d’électroniques, notamment de puissance, pour alimenter des enceintes qui ne devraient pas nécessité autant d’investissement ou alors c’est qu’il faudrait sans doute les éviter…
Je n’ai pas aimé :
Mais d’autres installations étaient carrément ridicules, osons le mot ! ESD particulièrement, marque chinoise, qui présentait un système à plus de 800.000€, énorme, de mauvais goût et pire, qui sonnait comme une casserole.
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